L'Hôtel du Grand Condé.


Construit par l'architecte Gustave Rives (1), à deux pas du château et de la forêt, l' Hôtel du Grand Condé est, vers 1900, un vaste établissement de premier ordre, bien connu des Parisiens qui fréquentent la ville.

Installé avec un goût parfait et meublé avec élégance par M. Georges Dufayel (2), l'Hôtel du Grand Condé est dirigé par M. Ruhl, le directeur de l'Hôtel Scribe, à Paris, qui est à lui seul une garantie de confortable, de chair délicate, et de soins attentifs.

Le restaurant propose le petit-déjeuner à 1 franc 50, le déjeuner à 4 francs et le dîner à 6 francs ; le vin est compris, et le service se fait à la carte.
La chambre à un lit est à partir de 6 francs, la chambre à deux lits, à partir de 8 francs ; le chauffage électrique est compris.

Des aménagements spéciaux pour les cyclistes et les voituristes ont été exécutés ; M. Ruhl a fait installer dans son établissement un poste électrique destiné à recharger les accumulateurs des voitures électriques.
Avec les nombreuses et charmantes excursions qu'offrent les environs, on peut passer à l'Hôtel du Grand Condé une semaine délicieuse !

Hôtel du Grand Condé, Rue d'Aumale n°4
Téléphone.


(1) - Bernard Auguste Rives, (1858-1876) est l'un des grands architectes français de la fin du XIXe et du début de XXe siècle. Nommé architecte en chef des bâtiments civils de la ville de Paris et des palais nationaux, il est surtout créateur d'immeubles de rapport et de bâtiments  commerciaux et publics. (Wikipedia)

(2) - Georges Dufayel, (1855-1916) est un commerçant parisien  et homme d’affaires qui développa le système des achats à crédit et des achats sur catalogue. Il était propriétaire des Grands Magasins Dufayel, dans le quartier de la Goutte d'or, à Paris, où l'on trouvait des meubles et des articles ménagers. (Wikipédia)





(Le Courrier de l'Oise - Journal de Senlis du 25/12/1898 - Le Figaro, 11/06/1902 - La France : politique, scientifique et littéraire, 28/06/1902 - Revue Mensuelle Touring Club de France, 15/10/1899 - Chantilly et le Musée Condé, Guide Joanne, Hachette 1902)

Les Étrennes 1899.


Depuis quelques jours, la devanture de M. Cauville, pâtissier, Place de l'Hospice Condé, est ravissante à voir avec sa jolie exposition d'articles pour étrennes.
Le choix est varié et du meilleur goût. De ravissantes porcelaines ont été transformées en élégantes bonbonnières contenant des bonbons fins ou des fruits glacés de toutes sortes. 
D'autres présentations, telles des sachets, des sacs satin, des cartonnages de luxe, ou encore des objets de vannerie, permettent de présenter les confiseries de façon artistique.
De plus, tout acheteur a droit, pour chaque deux francs de marchandises achetées, à un billet gratuit de tombola. Parmi les lots, une magnifique cage dorée dans laquelle un rossignol automate fait entendre ses modulations les plus variées, imitées à s'y méprendre du chant de l'oiseau vivant. Cet accessoire, à lui seul,  a une valeur de 150 francs. 
(En 1902, M. et Mme Cauville vendront leur fonds de commerce à M. Paul Combes.)

Le marchand de couleurs et le Café du Théâtre

  Arrêtons nous un instant devant la boutique du marchand de couleurs qui se trouve au numéro 69 de la rue du Connétable.   M. Léonce Lecler...